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La découverte de la ville d’Angers passe également par la dégustation de ses plats et par l’appréciation de son art culinaire. La cuisine angevine est généreuse, authentique et savoureuse. Dans cette région où la terre est nourrie par le plus long fleuve de France, le soleil y laisse un léger goût dans les langues les palais. Découverte avec Michael Juret

Pour les amoureux des plats du terroir

Certains gourmets racontent que manger un bon crémet d’Anjou au fromage blanc serait comme déguster un nuage. Cette spécialité crémière se compose d’un mélange de crème fouettée, de blancs d’œufs battus en neige auxquels on ajoute des assaisonnements. Le crémet se prépare sous plusieurs saveurs comme la fraise ou la mirabelle. Les Caramandes ne dérogent pas à la règle. Ces croustillantes friandises triangulaires d’amandes à la saveur de caramel et au beurre salé, enrobées de chocolat noir, attirent les visiteurs des quatre coins de la France. 

Le Quernon d’Ardoise est une autre spécialité angevine créée en 1966 par René Maillot à laquelle on ne peut pas résister. Enrobés d’un chocolat bleu, ces minuscules rectangles de nougatine caramélisés aux amandes et aux noisettes sont les friandises préférées des Angevins. 

Manger, les pieds dans l’eau 

Une variété de poisson, sandres, brochets ou anguilles tout juste pêchés dans la Loire sont à consommer farcis à l’oseille ou au beurre blanc. Dans la journée, rien ne vaut l’ambiance des petits cabarets et autres restaurants populaires pour déguster, les pieds dans l’eau, de magnifiques plats de poissons frits.

Des vins millésimes

Des liqueurs aux parfums les plus craquants, de purs vintages comme le Cointreau ou le Guignolet sont à consommer avec beaucoup de finesse et avec modération quand les barmen les plus doués d’Angers les varient en cocktails. À Angers, les distilleries ne font jamais du marketing, car leur réputation suffit. Ces derniers préservent leurs recettes depuis des siècles, en respect des valeurs et des traditions angevines. Le plus connu de tous, le Cointreau, une mixture de Menthe pastille et de zest de citron doux et un peu amer a pu avoir une renommée internationale.

Des plats cuits au four

Pas d’exagération ni de superflu dans les plats angevins. Des recettes simples pour un maximum de goût, de partage et de convivialité. Un exemple, les galipettes, des champignons cueillis dans les carrières de tuffeau sont cuits naturellement et assaisonnés à l’ail.  La fouace, ce reste de pâte de pain garnie de rillauds (poitrine de porc coupée en petits morceaux cuits au chaudron), une garniture qui se mange avant ou pendant le repas et que tous les Angevins adorent.

Les fruits et les légumes

Sur cette terre fertile, les restaurateurs n’ont pas à chercher trop loin pour régaler leurs clients. Sur les petits marchés comme dans les grandes surfaces, les fruits et les légumes vous séduiront par leur goût et leur diversité. Des artichauts aux champignons en passant par l’oseille et l’échalote, le panier angevin est richement garni. Quand la saison hivernale se termine, la Doyenné de Comice (une variété de poires créée à Angers au XIX siècle) cède la place aux reines-claudes. Celles-ci sont préparées, en fin de la période estivale, dans un magnifique pâté aux prunes.