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L’histoire d’Angers au fil des siècles racontée par Michael Juret, un enfant du pays.

Pendant l’Antiquité

Durant l’Antiquité, Angers est le marché de Jules César. C’est une ville opulente, ouverte et riche qui profite de sa situation géographique favorable. En effet, de nombreux cours d’eau convergent vers la ville (la Sarthe, le Loir, la Maine, la Loire et la Mayenne). Cependant, au IVème siècle, la situation se gâte. Les invasions barbares venues du nord fragilisent l’empire romain qui s’écroule. De ce fait, Angers se referme derrière des remparts.

Au Moyen-Âge

Au Moyen-Âge, Angers est conquise par les armées de Philippe August et est donc rattachée au royaume de France. La ville devient alors un verrou stratégique pour le pays pour garder à l’œil ses adversaires Bretons à l’ouest et les Poitevins au sud. C’est pour cela que la ville construit l’incroyable forteresse avec ses tours de plus de 30 mètres de haut.

A la Renaissance

Angers, c’est la Renaissance avant l’heure. En effet, grâce au Roi René, le Comte de Provence et le Duc d’Anjou, passionné d’art en tout genre (littérature, peinture, tapisserie, poésie, etc.), des vestiges incroyables nous sont parvenus et la ville a rayonné pendant cette période.

A Angers, René d’Anjou a établi ses quartiers dans le Château d’Angers, dans le logis datant du XVème siècle.

A l’Époque Moderne

A l’Époque Moderne, Angers reste une ville opulente, une des plus riches du pays, qui vit de son commerce (pierre de tuffeau, les draps, les ardoises, etc.). De ce fait, il faisait très bon vivre à Angers. C’est aussi pour cela que la ville a mis un peu plus de temps pour se moderniser.

De nos jours

De nos jours, Angers est une ville qui a magnifiquement réussi à mettre en valeur son patrimoine historique et culturel. Pour preuve, les tapisseries de Jean Lurçat, datant du XXème siècle, « Le chant du monde », qui font échos aux tapisseries de l’apocalypse du Roi René.